Bonjour, de mille souvenirs de rencontres, toujours présentes
Tout ce qui va suivre va vous paraître un bien idyllique roman d’aventures ! Pourtant, beaucoup d’entre nous peuvent en témoigner, la réalité y a bien souvent dépassé la fiction !
Il serait dommage que ces moments exceptionnels de rencontres s’effritent avec le temps… Bonjour à vous.
Je m’appelle Jean Marie Sillard, je suis metteur en scène, engagé en faveur du développement de la pratique du théâtre dans l’idée de la Culture Populaire et de la valorisation du milieu rural. Je me plais à me situer comme … un petit artisan qui construisait en poussant sa brouette, des maisons, et qui, au fil du temps, construisait, poussant sa passion, des rêves…
Tout a commencé simplement par des actions communes, simples et diverses dans ces bourgs et villages du Sud Vienne où il faisait bon vivre ensemble, entre nous, l’individualisme n’avait pas encore pris la main !…
C’est à la fin des années 60, que je me mets en quête de créer une dynamique avec des bénévoles que je mobilise dans des fêtes. Hors du commun, ces aventures s’inscrivent dans la mémoire du village et des gens. La réussite et l’énergie qui résultent de ces épisodes m’incitent à appliquer cette même démarche collective, au service de ma passion, le « Spectacle Vivant », en autodidacte, conjuguant la rencontre et la création.
“J’ai un projet, devenir fou. “ [Charles Bukowski]
Le théâtre ! quel culot ? qu’ose t’il ? Pour quoi faire ? Pour qui ? Avec quoi ? Avec qui ? Où ? Comment ? Bof des amateurs ! Et les professionnels dans tout ça ? Rêve et utopie ? Des enjeux ? Des objectifs ? Des moyens ? Des Hommes et des Femmes ? Éducation Populaire ? Amateurs je vous aime ! Amateurs je vous hais !
Dans ce blog, je me remémore les oeuvres du répertoire, les fictions écrites ou réécrites et les montages de textes qui ont fait l’événement à chacune des créations ; dans les bourgs, les rues, les ruines, les sous bois, les lavoirs, les halles, les gymnases, les salles diverses, les théâtres de plein air ou le chapiteau et le chemin buissonnier.
Au fil des années, je suis heureux de pouvoir révéler ceux et celles qui, pour la circonstance sont ou le deviennent: comédiens, techniciens lumière et son, costumiers, chanteurs, danseurs, musiciens, metteurs en scène, décorateurs, main d’œuvre nécessaire à la création, à la mise en valeur des sites et des lieux, à la logistique et à l’accueil des nombreux publics
C’est avec gratitude qu’il me faut évoquer les rencontres et les relations privilégiées que j’ai entretenues avec des responsables associatifs, des élus, des politiques, des administratifs, des animateurs et des journalistes. Quelles que soient leurs opinions, dans l’ombre, leur confiance, leur engagement, volonté et compétence ont contribué à faire exister ces projets artistiques.
Bonsoir à tous et à chacun,
je suis content de pouvoir lire ces lignes, qui je l’espère, « ancêtrent » celles qui vont suivre…
La remémoration est à mes yeux œuvre de création, « UN » agit l’environnement immobile
et noir pour y introduire « la VIE ». A chacun d’imaginer qui il est ou veut qu’il soit, et à
tous de vivre à l’unisson du souffle qui vient rompre l’immuable.
Ce soir, il est ici et c’est bien ainsi, mais pour que le souffle passe il lui faut se sentir passer,
notre résistance lui est nécessaire pour le freiner, l’agiter lui flanquer des remous, coliques de
vent indispensable à son développement.
Alors bon vent pour ce beau, ce terrible voyage au pays inconnu des pairs d’yeux scrutatrices
endormies.
Mais de grâce « dans ces bourgs et villages du Sud Vienne où il faisait bon vivre ensemble, entre nous, l’individualisme n’avait pas encore pris la main !… » ne fait-il pas si bon vivre ensemble ici
dans ce beau pays que nous aimons tant qu’il ne peut-être que dans le partage ?
Point de passés qu’il soit simple ou composé, un présent seulement que nous acceptons avec
joie de bon cœur….
Laissons tomber « blog » et autres colifichets verbaux pour le récit, le souvenir, le rêve, la vie qui nous appelle avec force…
Et pour commencer continuons partageons cette communion, cette commune passion qui vous
fit creuser la falaise, monter parpaings et ciment, scènes et gradins, pièces et spectacles et par
dessus tout cette amitié que la mort même n’arrive même pas à écorner, du théâtre de verdure à celle du cimetière quand certains des acteurs se sont retiré mais viennent ici, maintenant nous parler, nous sourire, nous donner la chaleur de ce qu’est leur présence.
Étonnant, non ?
nous moquer même, pourquoi pas
Bonjour;
En relisant et en revivant tout ça j’ai évidemment l’émotion qui forme des lacs salés aux coins des yeux; je mesure la chance extraordinaire d’avoir vécu de l’intérieur cette formidable aventure du théâtre de verdure; des souvenirs qui ne s’effaceront jamais.
On ne refait pas le passé mais on pourrait peut être reparler d’avenir??? qui sait??
Amitiés à toutes et à tous avec une pensée à tous ceux qui nous ont quitté bien trop tôt.
Merci Jean Pierre de penser avenir (à venir…)
Il m’a fallu mettre bout à bout tout ces moments pour les mesurer…
Je suis toujours surpris par les coïncidences
qui nous font un clin d’œil du fond de leur mémoire
elles nous laisse à penser que rien n’est un hasard…
Le destin y a brassé les cartes, mais c’est nous qui les jouons…
nuhn9p